L'Ensoleillade

La maison de retraite L’Ensoleillade de Lattes (credits photos :EDV-Fabrice Chort)

L’Ensoleillade  ? Une maison familiale de retraite pas comme les autres. C’est son histoire et son « esprit » qui font toute la différence. En 1977, la mère de Jean-Philippe Gaussens, actuel directeur, crée à Maurin, en association avec ses enfants, une première maison familiale de retraite avec garde à domicile de personnes âgées . Douze ans plus tard, Madame Gaussens fait construire à Lattes l’actuelle Ensoleillade , établissement agréé d’une capacité d’accueil de 46 résidents avec 26 chambres (très confortablement équipées) dont 20 doubles et 6 particulières. Des demandes émanant de famille de personnes touchées par la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées sont au fil du temps de plus en plus nombreuses. L’Ensoleillade décide alors de se spécialiser . En 2008, suite à une convention tripartie (Conseil Général, ARS et la Maison familiale de retraite), l’Ensoleillade est devenue un EHPAD (Etablissement Hospitalier pour Personnes Agées Dépendantes) . Aujourd’hui, la Maison compte 32 salariés (soit quasiment 1 salarié pour 1 résident !), ce qui est rarissime au niveau national.

Jean-Philippe a sa propre philosophie de prise en charge. Elle est avant tout humaine et respectueuse. Il a souhaité un lieu de vie fait de couleurs et de gaité. Les résidents ont droit à leurs animaux de compagnie. Dans le parc privatif arboré et fleuri , où l’on se promène en toute sécurité, des volières habitées d’oiseaux animent l’espace. L’été, les repas se passent à l’extérieur dans le jardin. Les familles sont volontiers conviées à partager des moments privilégiés avec leurs parents/résidents autour d’une table pendant le déjeuner, dans les salons privatifs ou la véranda. Tout est pensé pour le bien-être de chacun. L’aspect médical n’est pas en reste. Jean-Philippe a signé des partenariats avec des organismes de soins tels que le CHU de Montpellier, la Clinique du Parc, SOS oxygène, Plaies et cicatrisations. Ces groupes de soins viennent sur place prendre en charge les résidents. L’idée de Jean-Philippe est de faire déplacer les professionnels de santé et non de balloter les résidents. Une prise en charge médicale des plus pointues, soulignons-le avec insistance ! Pour aider les résidents à reprendre des rythmes réguliers et une vie sociale, des animations sont organisées chaque jour  : éplucher les légumes pour le potage, faire du jardinage, mettre le couvert. Les après-midi, place est faite à la peinture, à la poterie, aux ateliers de mémoire, au cirque, aux chanteurs, aux groupes…. Le fait de ne pas rester inertes toute la journée, les résidents, fatigués le soir venu, prennent moins de médicaments. Jean-Philippe précise qu’avec cette pathologie, les amitiés de chambrées sont très importantes. Ça rassure les résidents qui passent des journées ensemble. La moyenne d’âge est de 90 ans. Dernièrement, précisons-le, l’Ensoleillade a fêté trois centenaires : Madame Garcia 105 ans entrée en 1998, Madame Petit 103 ans entrée en 1998, Madame Amans 101 ans entrée en 2001. Nous vous saluons Mesdames ! On se sent bien dans cette belle Maison à l’ambiance familiale et conviviale. Avec du temps, de la patience et de l’amour, on peut abattre des montagnes ! Il faut dire que Jean-Philippe a su sélectionner son personnel, qualifié, dynamique, diplômé, à l’écoute : infirmières, aides-soignantes, aides médico-psychologiques, auxiliaires de vie, animatrice, musicothérapeute, psychomotricienne, infirmière coordinatrice, gouvernante, médecin coordonnateur, lingères ainsi que trois intervenants en libéral selon le libre choix du patient, médecin traitant, kinésithérapeute, orthophoniste .

Terminons par les tarifs : 76,63 € par jour pour une chambre double, 84,63 € pour une chambre particulière. Aides possibles : l’APA et l’aide au logement (CAF).

Une Maison remarquablement atypique, humaine et familiale !